L’industrie automobile joue un rôle important dans la structure économique de la Grande-Région Sarre-Lor-Lux-Rhénanie-Palatinat-Wallonie.

D’importants sites de montage final (e.g. Ford Saarlouis , Smart Hambach ou SMAE Metz ), des fournisseurs de systèmes agissants à l’échelle internationale (e.g. Bosch Homburg , IEE Contern , TRW Lucas Bouzonville ) et un paysage multiple de fournisseurs et de petits et moyens pourvoyeurs (e.g. des constructeurs d’outils) ont abouti à une forte concentration de postes de travail dans cette branche.

A cela viennent s’ajouter les établissements de formation et les institutions de recherche spécialisées.

C’est pourquoi, cette branche de l’industrie est considérée comme une « structure cluster » prometteuse et un pilier important du changement des structures économiques dans toutes les cinq régions comme dans le contexte de la Grande-Région (cf. étude cluster du Comité économique et social de la Grande Région CESGR ).

Le développement est accompagné par des associations de branches ainsi que par des initiatives de cluster (e.g. automotive.saar , AutoEssor Lorraine , Zulieferinitiative Rheinland-Pfalz , Cluster Auto-Mobilité Wallonie , ILEA entre autres).

De plus, les relations dépassant les branches prennent une signification particulière, ce qui représente un critère de succès des clusters économiques ultérieur à côté des imbrications horizontales et verticales, de la proximité spatiale et de l’encadrement institutionnel.

Cela vaut notamment pour le domaine du développement des matériaux, de même que pour celui des technologies d’information et de communication se reportant aux véhicules.

Ces dernières années, ces secteurs d’activité ont connu un développement dynamique dans la Grande-Région et sont au cœur des préoccupations de la politique économique régionale et de la promotion de la recherche.

Malgré le poids quantitatif de la branche et des situations de développement comparables dans les régions partielles, il manque encore – hormis l’étude cluster ici présentée – une coordination transfrontalière pour ces diverses initiatives.

L’encouragement de l’économie, des initiatives de branches et des organisations de salariés dans les différentes régions partielles cherchent, il est vrai, à multiplier les initiatives transfrontalières de leur travail ; toutefois il subsiste encore un grand potentiel pour exploiter des synergies dans les domaines de la production, de la recherche et du développement ainsi que dans l’éducation et de la formation continue.

Tableau