En 1838, le maître minier Johann Heinrich Schmidt construisit une verrerie à Gersweiler. Dans la verrerie Sophienthal, qui doit son nom à la femme de J.H. Schmidt, Sophie Louise, née Karcher, on fabriquait également du verre fin, du cristal pressé et poli.

Un dessin à l’encre de Chine de 1838, issue de l’ancienne collection du Saarland-Museums à Sarrebruck, montre une vue idéalisée de la verrerie avec deux hautes tours en verre cylindriques selon le modèle anglais (« howel »). Si ce dessin avait été réalisé, l’une des plus grandes usines de verre d’Allemagne aurait vu le jour.

Seuls le bâtiment principal et l’aile droite ont été construits. Dès 1842, les activités cessèrent et l’usine fut transformée en 1845/46 en une usine de grès selon le modèle anglais (« Wilhelm Schmidt – Gersweiler Steingutfabrik bei Saarbrücken », jusqu’à 1901). La haute tour cylindrique correspond à peu près à un dessin de l’encyclopédie de Diderot de 1772, elle était jusqu’à 1922 l’emblème de Gersweiler.

En Mecklenburg, probablement près de Schmachthagen, fin 18^e s. il y avait aussi une Sophienthaler Glashütte. 

> autres verreries à Gersweiler

Sources

Funk, M. und C. Trepesch 1998: Neue Hinweise zur Glashüttenarchitektur des 19. Jahrhunderts am Beispiel einer unbekannten Zeichnung der Glashütte Sophienthal in Gersweiler. In: Heimatkundlicher Verein Gersweiler-Ottenhausen (Hrsg.) Zwischen Saar und Aschbach, Saarbrücken-Gersweiler, S. 9–16

Hilgers, R. 2001: Glashütten im Raum Gersweiler-Klarenthal. In: Glas und Ton für Kunst und Lohn (Hrsg. P. Nest), Saarbrücken-Völklingen, S. 141 ff.

Körbel, M. 2001: Geschichte und Erzeugnisse der Gersweiler Steingutfabrik – ein Überblick. In: Glas und Ton für Kunst und Lohn (Hrsg. P. Nest), Saarbrücken-Völklingen, S. 41 ff.