Clément Périola
KE014 Manufacture Clément Périola
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Manufacture Clément Périola1738 - 1866 F-88700 Rambervillers Faïence stannifère, faïence fine |
Vase pichet vers 1925, manufacture Clément Périola, coll. Aubry Photo : © Christian Thévenin |
Emile Decker
En 1738, Clément Périola, châtelain à Rambervillers, obtient la permission d’établir une manufacture de faïence sur ses propriétés. Il en obtient l’autorisation de l’évêque de Metz, Monseigneur de Saint Simon ; le village de Rambervillers se trouve alors en terre évêchoise et non dans le duché de Lorraine. Périola vend en 1751 sa faïencerie à André Pélissier, qui ne la conserve pas et qui la cède un an plus tard à Claude Curé-Lacroix et Barthélémy Anciaux. En 1759, Claude Curé-Lacroix est seul propriétaire. Son fils, Joseph, lui succède en 1762, il obtient confirmation de son établissement par lettre patente du roi de France. Il est autorisé à fabriquer des faïences dites réverbères et de la terre de pipe. L’établissement a cinq fours, dont quatre pour la faïence et un four à réverbère. |
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Assiette en faïence fine milieu du 19e siècle, Rambervillers, coll. privéehttp://geow.uni.lu/index.php/fr/articles/wi55/ce959/lo1166/cp1107#sigProId205389eede Photo : © Emile Decker |
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Catalogue des cheminées début du 20e siècle, Musée de Sarreguemines, et marque de Rambervillers, coll. Aubryhttp://geow.uni.lu/index.php/fr/articles/wi55/ce959/lo1166/cp1107#sigProIdcf4b06e39f Photos : © Christian Thévenin |
En 1782, Joseph Curé-Lacroix décède, sa veuve Marguerite Cécile Georges en reste propriétaire ; son gendre exploite la fabrique. Elle devient à ce moment-là l’une des plus importantes de Lorraine. Elle consomme 7 000 livres de terre de Cologne, 19 000 livres de plomb pour l’émail, et 7 000 livres de potasse. La terre à faïence commune est extraite sur place à Rambervillers. On y emploie 70 ouvriers et la vente représente annuellement 90 000 livres. La manufacture exporte vers la Suisse et l’Italie. Après la mort de Marguerite Cécile Georges, son beau-frère, Antoine Curé-Lacroix, lui succède, secondé par ses gendres. En 1849, au décès d’Antoine Curé-Lacroix, sa veuve renonce à la gestion de l’entreprise et elle confie la fabrique à Michel François Antoine Thiébault comte de Ménonville, l’un de ses gendres. La marque de fabrique est à ce moment-là : MENONVILLE A RAMBERVILLERS, en creux dans un cartouche ovale. La faïencerie cesse de produire en 1866, six ans après le décès du Comte de Ménonville. |
Nancy, Musée Historique Lorrain 1997 : catalogue de l’exposition Faïences de Lorraine 1720-1840, Nancy, 250 p.
Atlanta, High Museum-Nancy 1990-1991 : Catalogue de l’exposition : Céramique lorraine-chefs d’œuvre des XVIIIe et XIXe siècles, 1990, 367 p.